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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/68

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Ce n’est pourtant pas la voix
Qui me fait défaut, je crois !…
Tra la la ! Tra la la !
Non !… C’est la méthode.
Dame ! on n’a pas tout en partage !
Je chante pitoyablement ;
Mais je danse agréablement !
Je me le dis sans compliment ;
Corbleu ! la danse est à mon avantage !…
C’est là mon plus grand attrait !
Et danser n’est pas commode !
Tra la la ! Tra la la !

Il danse.

Il s’arrête.

Près des femmes le jarret
N’est pas ce qui me nuirait !
Tra la la ! Tra la la !

Il tombe.

Non !… C’est la méthode.

Hoffmann entre par le fond suivi de Nicklausse.


Scène VI

FRANTZ, HOFFMANN, NICKLAUSSE.
HOFFMANN.

Voilà ce brave Frantz, c’est bien ici. (Frappant sur l’épaule de Frantz qui est resté à genoux.) Hé ! Frantz !

FRANTZ, se relevant.

Hein ! monsieur Hoffmann !… Monsieur Nicklausse !…

NICKLAUSSE.

Oui, nous n’avons pas le temps de nous étonner. Voilà six mois qu’Hoffmann me fait courir bon gré mal gré après la fille de M. Crespel ! tu comprends, je suis forcé d’en finir.