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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/89

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ANTONIA.
Ah !

Elle vient tomber mourante sur le canapé. Miracle s’engloutit dans la terre en poussant un éclat de rire. Le fantôme disparaît et le portrait reprend son premier aspect.


Scène XIII

ANTONIA, CRESPEL, plus HOFFMANN, NICKLAUSSE, MIRACLE et FRANTZ.
CRESPEL, accourant.
Ah ! Mon enfant ! ma fille !… Antonia !…
ANTONIA, expirante.
Ah ! Mon enfant ! ma fille !… Antonia !… Mon père !…
Écoutez ! c’est ma mère
Qui m’appelle !… Et lui… de retour…
C’est une chanson d’amour…
Qui s’envole…
Triste ou folle…

Elle meurt.

CRESPEL.
Non !… un seul mot !… un seul !… ma fille… parle-moi !…
Mais parle donc !… mort exécrable !…
Non !… pitié !… grâce !… éloigne-toi !…
HOFFMANN, entrant précipitamment.
Pourquoi ces cris ?…
CRESPEL.
Pourquoi ces cris ?… Hoffmann !… Ah ! misérable !

!…

C’est toi qui l’as tuée !…