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Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/131

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orcer Rimini.
Durant cette action prompte, mon père et moi
nous courrons au secours du noble duc d’Urbin.
Quant à Liverotto, ce sera son affaire
de garder le seigneur Jean-Paul Baglioni,
et tous ces mouvements devront s’exécuter
soudain et de concert, afin que le Borgia
n’ait pas le temps d’agir et de se reconnaître.

Tous.
C’est fort bien entendu, c’est des mieux combiné.

Pagolo Orsini.
Je crois que nous tenons le loup par les oreilles.
Et pourvu, chers seigneurs, que nous restions unis,
nous aurons le plaisir d’avoir bientôt sa peau.

Vitellozo.
Grand merci ! Point n’en veux même pour mes
pantoufles.

Pagolo Orsini.
Puisque vous approuvez notre plan de campagne,
il ne nous reste plus qu’à signer le traité
qui nous lie... à chacun d’y mettre son paraphe.

Jean-Paul Baglioni.
Moi, je signe en disant : à bas l’infâme traître !

Annibal Bentivogli.
Moi, je dis en signant : au diable le voleur !

Antonio De Venafro.
à bas l’incendiaire !

Olivier