Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/130

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ogli.
C’est juste... mais combien en aurons-nous,
nous-mêmes ?

Pagolo Orsini.
C’est là la question importante, vitale.
Pour nous bien protéger et mordre le Borgia
avec quelque succès, il nous faut sur pied mettre
neuf mille fantassins avec sept cents gendarmes
au moins. -qu’en pensez-vous, Olivier, Vitelli ?

Olivier Et Vitellozo.
Ma foi, ce n’est pas trop.

Pagolo Orsini.
Eh bien, chers alliés,
vous engagez vous tous, chacun selon ses forces,
à réunir bientôt ce contingent ?

Les Confédérés.
Oui, tous.

Pagolo Orsini.
Bon. -voici maintenant notre plan de campagne.
Le brave Vitelli, le seigneur de Fermo,
mon père et moi, l’avons ensemble combiné.

Tous.
Dites... nous écoutons.

Pagolo Orsini.
Une part de l’armée,
sous le commandement des seigneurs de Bologne,
attaquera César du côté d’Imola.
Une autre part avec notre Vitellozo
ira prendre Pésare et f