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Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/133

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Le cabinet de travail du duc dans un des palais de la ville.

 
César.
il se promène avec agitation.
corps de Bacchus ! Voici d’assez tristes nouvelles !
La confédération a mis l’état d’Urbin
tout en feu. -contre moi Sienne s’est prononcée,
Bologne aussi, Bologne, objet de mes désirs,

ma capitale un jour. -puis les Bentivogli
viennent de s’emparer du château de saint-Pierre.

Et mes deux officiers, Hugues, Miguelotto,
qui se sont fait rosser comme de vrais ânons
par cet épais manant nommé Vitellozo !
Mais cela me paraît devenir sérieux...

ah ! Mes bons Vitelli, mes braves Orsini !