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Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/172

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is, ne les
trouvassent pris par ses propres soldats,
ce qui pouvait causer une collision.

Le Duc.
Cela me paraît juste et d’honnête pensée.
César, reparaissant avec Pagolo Orsini.
mille remercîments à mon gracieux guide ;
ce palais est des mieux approprié pour moi.
Pagolo Orsini.
Ah ! Voilà le seigneur de Fermo.


César, allant à lui.
capitaine, soyez le bienvenu :
je connais vos faits d’armes,
et vous estime fort. -j’étais très-désireux
de presser en ami votre main courageuse.

Liverotto.
Monseigneur est trop bon... on m’a dit qu’il avait
particulièrement à me donner des ordres.

César.
Oui, capitaine, j’ai sur un point important
à vous entretenir, mais d’abord laissez-moi
honorer vos amis comme je le dois faire.
Nobles confédérés, illustres commandants,
puisque vous ne pouvez en un festin joyeux
célébres avec moi notre amitié nouvelle,
il nous la faut sceller en buvant tous ensemble
une goutte de Chypre. -holà ! Pages, des verres !

Pagolo Orsini.
Par le grand froid qu’il fait, c’est une bonne idée.
bas.