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Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/171

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parviens pas à réchauffer mon corps,
et de la tête aux pieds je demeure transi.

L’évêque D’Euna.
Quelle tapisserie étrange d’ornement !
D’énormes éléphants entremêlés de roses,
ce sont là, sur ma foi, des armes fort bizarres ;
noble duc, pouvez-vous m’en dire l’origine ?

Le Duc.
Monseigneur, je l’ignore... élevé pour la guerre,
j’ai très-peu pratiqué l’art savant du blason...
mais voici le seigneur de Fermo...

Liverotto.
Noble duc, le prince, m’a-t-on dit,
veut me voir... où est-il ?

Le Duc.
Il est avec mon fils occupé pour l’instant
à donner un coup d’œil aux chambres du palais ;
mais il va revenir... que font nos hommes d’armes ?

Liverotto.
Sur le désir du duc, je les ai fait rentrer
dans leurs quartiers.

Le Duc.
Pourquoi ?

Liverotto.
Parce qu’il redoutait que nos troupes,
soudain regagnant leurs log