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Page:Barbier - Théâtre, 1745.pdf/187

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A
SON ALTESSE SERENNISSIME
MADAME
LA DUCHESSE
DU MAINE.



PRincesse, digne Sang de ces nobles Ayeux,
Que la gloire a placez au rang des demi-Dieux,
Reçois l’humble tribut d’une Muſe timide.
Du ſort de mes pareils c’eſt ton goût qui décide :
D’un accueil favorable honore Tomyris :
Un ſeul de tes regards en fera tout le prix.
Je n’ai pu lui choiſir de retraite plus ſure,
Pour la mettre à couvert des traits de la cenſure :
Hé, n’eſt-ce pas chez toi qu’on voit de toutes parts,
Comme en un lieu d’aſyle, accourir les beaux Arts ?
Fugitifs, effrayez des horreurs de la Guerre,
Ils ſemblent ſe bannir du reſte de la Terre ;