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LIVRE II.

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Le législateur indou a parlé au nom du ciel : il a dit qu’à l’origine du monde, Dieu, dans un livre appelé les Vedas, avait révélé à l’homme toute science, toute vérité. Il a dit aussi que dans une première période de l’âge du monde, les peuples avaient vécu heureux dans l’accomplissement de leurs devoirs ; que, dans une seconde et troisième période, les devoirs imposés aux hommes dans le livre saint furent en partie négligés ; qu’en conséquence, la félicité dont ils avaient joui jusque là avait diminué ; que dès le commencement de la quatrième période, celle actuelle, les Vedas, plus que jamais méconnus, étaient sortis de la mémoire des hommes : d’où découlaient tous les maux dont l’humanité se trouve affligée. Le législateur a ajouté