Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/229

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outre, la promesse d’un siège dans le conseil à la première vacance. À cette époque, les importantes mesures récemment prises pour la collection des revenus commençaient à être mises à exécution. Cédant en cela aux instances de la Compagnie, le gouverneur-général n’aurait pas voulu quitter l’Inde avant d’avoir vu commencer la réalisation du projet qu’il avait si fort à cœur. Il en était encore tout occupé lorsque la nouvelle de la guerre récemment éclatée entre la France et l’Angleterre arriva dans l’Inde. Lord Cornwallis se rendit aussitôt à Madras ; il voulait aviser aux mesures à prendre contre Pondichéry ou les autres établissements français de la côte de Coromandel. Mais à son arrivée il trouva Pondichéry déjà capturé. On n’était plus au temps où la guerre avec les Français faisait la grande affaire du gouvernement de l’Inde. En ce moment la France luttait, avec ses quatorze armées, sur ses propres frontières, contre l’Europe coalisée ; elle avait abandonné ces lointains établissements après les avoir long-temps négligés. Cessant de croire sa personne utile à Madras, lord Cornwallis s’embarqua de nouveau, et cette fois pour l’Europe.

Le 23 janvier 1793, les propriétaires décidèrent que la statue de lord Cornwallis serait placée dans la maison de la Compagnie des Indes ; ils voulaient, disaient-ils, que les grands services du gouverneur-général fussent toujours présents à leur mémoire. Par une autre résolution, une pension de 5,000 livres sterling fut votée en sa fa-