Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/35

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pareur, à agir envers lui, en conséquence, c’est-à-dire à annuler toutes les patentes données par lui ou ses prédécesseurs dans la souveraineté du Deccan. Il promettait de plus d’aider de tout son pouvoir les Anglais à prendre possession des états de Hyder ; En revanche ceux-ci s’engageaient à lui payer 7 lacs de roupies pour ce pays (comme peischush). Ce traité stipulait encore la cession des circars de Guntoor à la Compagnie à la mort du frère du nizam ; de plus, que les Anglais fourniraient au nizam, sur sa réquisition, un corps auxiliaire de Cipayes et deux bataillons, à la charge à lui d’en payer la dépense tant qu’ils resteraient à son service. Le nizam n’avait jamais réclamé le service de ce corps, et de l’ensemble de ces circonstances les obligations réciproques du prince et de la Compagnie étaient demeurées incertaines, vagues, mal définies. Dans cet état de choses, lord Cornwallis se décida à envoyer à Hyderabad un résident britannique. Ce dernier avait pour mission, d’une part, de réclamer pour le compte de la Compagnie les circars de Guntoor ; de l’autre, de prendre des arrangements pour le paiement des arrérages dus par celle-ci, comme peischush de ces circars. Le capitaine Kennevay fut choisi pour cet emploi. Il avait des formes aimables et un caractère conciliant, avantages sur lesquels lord Cornwallis croyait pouvoir compter pour adoucir ce que cette mission avait par elle-même de rude et de désobligeant. Un langage conciliateur était en ou-