Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/462

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perfidie de ceux qui composent ce conseil, par la discorde intestine, etc., etc. Dans cet état de crise, le gouvernement est menacé d’une subversion complète par le pouvoir toujours croissant de Scindiah. N’est-il pas devenu de toute évidence que le gouvernement ne peut être délivré de ce danger, mis en mesure de recouvrer quelque autorité dans sa domination par aucun autre moyen que celui du pouvoir britannique ? » Effectivement Bajee-Row sollicita le secours des Anglais. On lui répondit à quelles conditions. Mais quand il comprit qu’il s’agissait de leur transférer la totalité de son pouvoir militaire, il déclara délibérément qu’il préférait la faiblesse et les dangers de sa position actuelle à une alliance plus intime avec le gouvernement anglais. Cependant les négociations employèrent beaucoup de temps. Les bruits de guerre qu’on s’attendait à voir éclater entre les Anglais et Tippoo n’étaient point de nature à hâter la décision du peschwah. Loin de là, il évita toute démarche décisive, et voulut attendre le résultat du conflit ; il entra même en relations avec Tippoo, ainsi que la preuve en fut acquise par les papiers trouvés à Seringapatam. La guerre terminée, lord Wellesley crut encore une fois l’occasion favorable pour proposer de nouveau la conclusion du traité ; mais la négociation après avoir duré quelques mois se termina par un refus formel du rajah. Le rajah n’avait probablement jamais eu l’intention sérieuse d’entrer dans aucun arrangement de cette nature. Ce