Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/485

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dans une ville de sa propre domination, d’ailleurs se mettant là aussi sous la protection d’une force anglaise. De là, il se hâta d’envoyer un message à Bombay. Dans ses dépêches, le peschwah manifesta plus vif désir de conclure les arrangements proposés avec le gouvernement britannique ; toutes les demandes des Anglais étant accordées, par conséquent tout obstacle de leur part éloignés, il se flattait de se voir, aussi promptement que possible, rétabli par leurs troupes dans la pleine possession de son autorité. À son arrivée à Bassein, il reçut, le 16, une minute de ce traité, dont la conclusion définitive fut fixée au surlendemain. Quelques discussions eurent lieu les jours suivants ; mais elles portaient sur des objets de peu d’importance, et cette convention diplomatique, devenue célèbre dans la suite sous le nom de traité de Bassein, fut signé le 31 décembre. Les principales conditions de ce traité consistaient en : l’admission par le peschwah à son service d’une force permanente anglaise ; la cession au gouvernement britannique d’un territoire suffisant pour l’entretien de cette force ; l’engagement de ne plus se mettre de lui-même en guerre avec un autre État quelconque, mais de soumettre à l’arbitrage des Anglais tous ses différends politiques ; en un mot, à n’avoir de relations avec les étrangers que par l’intermédiaire du gouvernement anglais. D’ailleurs, sous certains rapports, la situation de ce nouvel allié à l’égard des Anglais restait différente de celle des nabobs