Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/95

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Anglais, ordonna qu’une communication formelle lui serait faite, qu’une pétition ayant été présentée contre lui, la chambre avait résolu de la prendre en considération. Sa réponse fut qu’il s’en rapportait à la prudence de la chambre. Il écrivit en outre à la chambre le jour de l’ouverture des débats, pour lui annoncer sa résolution d’y rester personnellement étranger. Les amis de M. Hastings demandèrent que des témoins fussent entendus pour prouver les paroles dont se plaignait le pétitionnaire. Une majorité de 158 voix contre 97 adopta cet avis ; en conséquence, le greffier de la cour des Pairs fut entendu. La vérité du fait fut constatée ; puis un comité fut nommé pour la recherche des précédents ; peu de jours après, ce comité déclara qu’il n’en existait aucun. Alors cette motion fut proposée : « Qu’aucune commission n’avait été donnée à M. Burke par la chambre des Communes de faire contre M. Hastings un chef d’accusation de la mort et de l’exécution de Nuncomar, ou de la lui imputer d’une façon quelconque. » Le ministère, par l’organe de Pitt ; se rallia à cette motion. Fox déclara, de son côté, n’avoir aucune objection à y faire en tant qu’elle n’impliquerait aucun blâme pour M. Burke et ne serait pas un obstacle à l’avenir à la prévention de faits favorables à l’accusation. Fox qui tout récemment avait combattu l’application du droit commun à la cause actuelle, à son tour s’en appuya. Il dit que dans les cours de justice il était d’usage habituel de se servir d’un crime pour prouver l’au-