Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/97

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Impey, n’auraient pas dû être prononcées. » Fox répliqua en proposant cet autre amendement : « Néanmoins les mêmes paroles ont été prononcées l’année précédente par un autre commissaire sans qu’elles fussent remarquées ; de plus, M. Hastings dans sa défense les a considérées comme un chef d’accusation, et leur a répliqué. » Mais, disait Fox, le ministère, après avoir trouvé convenable de voter pour l’accusation, se mettait maintenant à l’œuvre pour en détruire les résultats, également effrayés et honteux, lui et ses adhérents, de montrer leurs véritables sentiments… interrompant brusquement Fox, le colonel Philipps se leva et demanda son rappel à l’ordre. Il ajouta : « M. Fox se permet des paroles indignes d’être prononcées dans la Chambre et qu’il sait bien qu’on ne tolérait nulle part ailleurs. » M. Francis somme aussitôt le colonel Philipps de déclarer si c’est une menace qu’il prétend faire ; Fox répond avec colère, un grand tumulte s’ensuit ; la séance est suspendue. Lorsqu’elle est reprise, Pitt reprenant ses paroles, expliqua de nouveau ses premiers arguments. L’amendement de Fox est rejeté sans division ; celui de Pitt passa à une majorité de 133 contre 66. Les amis de Fox, espérant prendre leur revanche, font la motion d’un vote de remerciement pour les commissaires. La motion est repoussée comme prématurée.

Le 5 mai, les lords reprirent le cours des débats ; Burke continua son discours sur les charges concernant les présents. Il annonça avec beaucoup