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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/135

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caresses, et, s’étant assis, le mit sur ses genoux. L“enfant, après s’être amusé avec l’épée et les boutons de l’habit du général, s’endormit. Le général le retint dans ses bras pour l’empêcher de tomber. Le rajah et sa suite considérèrent long-temps ce tableau, et se plurent à voir dans le tranquille sommeil goûté par l’enfant dans les bras du général un présage de la paix réservée aux États du rajah sous la protection britannique. Un traité venait en effet d’être signé entre le rajah et le gouvernement britannique. Le premier s’engageait à retenir à son service 3 bataillons de Cipayes. Le 10 mai, les différentes divisions de l’armée commencèrent à se séparer, pour retourner à leurs cantonnements respectifs. La division de Bombay, sous les ordres du général Jones, se dirigea vers Ramporah. Le 12, l’armée du Bundelcund, toujours sous les ordres du colonel Martindal, commença sa marche vers Gwalior. Le 26, la cavalerie et la réserve, sous les ordres du commandant en chef, se mirent en mouvement. Le détachement du lieutenant-colonel Bowyer reçut l’ordre de se rendre à Gohut, celui sous les ordres du général Dowdesvell de rejoindre la cavalerie le jour suivant. Le corps du général Smith, qui faisait partie de l’aile droite de l’armée, était déjà à Dholpore. Ces trois corps s’y trouvèrent réunis à la fin de mai. L’armée en partit aussitôt et campa à Muncah, grande ville sur la route d’Agra ; elle arriva ensuite à Poorah. Elle campa ce jour-là en divisions séparées, suivant leurs desti-