Aller au contenu

Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/142

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La première mesure à prendre dans ce système, c’était de régler d’abord le différend avec Scindiah. Lord Cornwallis voyait deux obstacles pour arriver à ce but : la détention, par Scindiah, du résident anglais, auquel il avait jusque là refusé de rendre la liberté ; la prise de possession par le gouvernement anglais de la forteresse de Gwalior et de la province de Gohut. Sur ces deux points, il se résolut à céder à Scindiah. Il écrivait à la cour des directeurs : « Je crois nécessaire de vous apprendre que je suis décidé à transiger sur la demande qui a été fréquemment faite de la mise en liberté du résident britannique, s’il est prouvé que ce soit là le seul obstacle d’un arrangement satisfaisant de nos affaires avec Dowlut-Row-Scindiah. » Quant au second point, il dit encore : « C’est mon opinion bien arrêtée qu’il est désirable pour nous d’abandonner notre possession de Gwalior et de Gohut, même indépendamment de tout arrangement avec Scindiah. Je n’hésite nullement à prendre la résolution de transférer à Dowlut-Row-Scindiah la possession de cette forteresse et de ce territoire. » De plus, lord Cornwallis consentait à lui accorder la faculté de placer des troupes dans les districts qui lui étaient réservés dans le Doab comme propriété de sa famille, Dolapoor, Barre et Kerre. De son côté, Scindiah aurait été tenu de renoncer aux jaghires, pensions, stipulations, etc., etc., qui lui avaient été accordées par le premier traité ; à faire une pen-