Aller au contenu

Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/157

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

défensive se trouvait omis de propos délibéré, fut conclu aux conditions suivantes : 1° Gwalior et la plus grande partie de la province de Gohut furent abandonnées par les Anglais, non comme obligation du précédent traité, mais par des considérations d’amitié ; 2° la rivière de Chambul fut déclarée limite entre les deux États, comme fournissant une limite distincte de démarcation ; 3° Scindiah renonçait à tous les jaghires, pensions, aussi bien qu’aux districts, considérés comme sa propriété particulière, qui lui avaient été réservés par le traité précédent ; 4° le gouvernement anglais prenait l’engagement de lui payer une pension annuelle de 4 lacs de roupies ; d’assigner des jaghires à sa femme et à sa fille, à la première de 2 lacs, à la seconde de 1 lac de roupies ; 5° le gouvernement britannique s’engageait à ne faire aucun traité avec les rajahs de Odeypoor, Joadpoor, Kottah et autres chefs tributaires de Scindiah ; à ne se mêler en aucune manière des conquêtes faites par Scindiah sur la famille Holkar, entre les rivières Taptee et Chambul ; 6° enfin le gouvernement britannique exigeait que Sirjee-Rao-Gautka, qui, comme ministre de Scindiah, s’était toujours montré ennemi des Anglais, fût à jamais banni de ses conseils. Tel était du moins le traité, tel qu’il fut d’abord négocié, mais une modification survint, sous cette forme il parut au gouverneur-général imposer au gouvernement anglais la protection des États et chefs au nord de la Chumbul, depuis Kottah jusqu’à