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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/158

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la Jumna : il insista sur ce qu’un article fût inséré pour écarter l’idée de cette protection, décidé qu’il était à ne pas l’accorder.

Cependant Holkar était complètement désappointé dans ses espérances d’être secouru par les chefs des seicks. Réduit bientôt à toutes les extrémités de la détresse, il n’avait plus, suivant son expression favorite, que ce qui tenait sur la selle de ses chevaux. Il envoya un agent pour demander la paix au général anglais. Celui-ci, par ses instructions, se trouvait dans l’obligation d’accorder à Holkar des conditions plus favorables que ce dernier n’était en droit de l’espérer ; aussi les négociations furent promptement terminées. Par un traité signé le 24 décembre, Holkar renonçait à tous ses droits sur toutes les places au nord de la Chumbul ; à toutes ses prétentions sur Poonah et le Bundelcund ; à tout ce qui se trouvait en la possession, ou seulement sous la protection du gouvernement britannique ; enfin, il s’engageait à ne recevoir aucun Européen à son service sans le consentement des Anglais. De son côté, le gouvernement anglais prenait l’engagement de ne s’interposer en quoi que ce fût dans aucune des possessions ou des dépendances de Holkar ; de plus, de restituer les forteresses et territoires capturés par les forces britanniques au midi des rivières de la Taptee et de la Godavery. Holkar promettait encore, dans un article à part, de ne jamais admettre sous aucun prétexte dans ses conseils Sirjee-Row-Gantka. Di-