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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/167

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directeurs : « Dans cette conjoncture extraordinaire, il n’est besoin d’aucun argument pour décentrer le danger de laisser dans un état de solidité apparente, mais de décadence réelle, notre alliance avec l’État de Hyderabad ; car, l’événement survenant d’une guerre, non seulement les secours auxquels le traité nous donne droit seraient hors de notre disposition, mais notre force auxiliaire se trouverait placée dans un pays ennemi, par conséquent exposée à tous les hasards d’une situation semblable, sans l’avantage d’une ligne de postes, de l’établissement de dépôts, ou de moyens quelconques de communication avec le territoire de la Compagnie. Il n’y a donc pas de moyen terme : nous devons abandonner l’alliance du nizam ou faire tous nos efforts pour la replacer sur ses fondements réels, en usant du poids et de l’influence que nous donne notre situation politique. » Sir George Barlow examinait ensuite s’il était convenable d’abandonner ces alliances ou de les cultiver. Il conclut à ce dernier parti ; c’est-à-dire à l’abandon du système de non-intervention, ce que d’ailleurs il ne cherche nullement à dissimuler. « Il est vrai, dit-il, que l’adoption d’une semblable ligne de conduite est une déviation du système de non-intervention par rapport à l’administration intérieure de Sa Hautesse ; système qui a été établi comme un principe de sage et équitable police. Mais l’adoption de ce système supposait une juste conception, de la part de Sa Hautesse, des vrais principes et