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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/276

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jours de nous des dangers beaucoup plus grands qu’aucun de ceux qui pourraient résulter des inconvénients qu’on lui attribue. » Dans une lettre aux directeurs à propos de la balance des pouvoirs, ce rêve long-temps chéri des hommes d’État de l’Angleterre par rapport à l’Inde, il disait : « Toutes les opinions tombent d’accord sans doute qu’une balance de pouvoirs, entre, des États unis par des liens de commerce et de politique, est le meilleur sinon le seul moyen de sécurité contre les funestes effets de l’ambition ou de la haine réciproque. Mais, pour être efficace, une balance de pouvoirs doit être formée sur des principes de convention, tels que ceux qui existaient sur le continent européen avant la révolution française. Il faut que ce système se trouve en harmonie avec un droit public des gens, une reconnaissance implicite des droits et des devoirs réciproques de chaque État, qui restreigne leur propre ambition ou l’ambition de leurs voisins. Et à aucune époque de l’histoire de l’Inde nous ne rencontrons l’existence d’un tel système de fédération ou balance des pouvoirs entre États étrangers ; et, à la vérité, il n’aurait pas été compatible avec le caractère, les principes ou la constitution des États qui ont été établis sur le continent de l’Inde… » L’administration de lord Minto fut sous quelques rapports un système de transaction ; elle marqua le retour de la politique négative de lord Cornwallis et de Barlow à la politique active de Wellesley, lui-même continuateur