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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/28

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des négociations presque immédiatement rompues ; la prise de Calpee par les Anglais signala le renouvellement des hostilités. Le 12 décembre, le colonel Polwell reçut le renfort d’une brigade d’infanterie indigène ; le rajah sentit le besoin d’entrer en arrangement. Une somme de 4 lacs de roupies lui fut allouée pour son entretien et celui de sa famille. À cette condition, il cessa les hostilités, remit aux Anglais le territoire qui leur avait été cédé, et se rendit de sa personne à leur camp.

Scindiah avait confié aux mains d’Ambajee-Inglia une portion de ses possessions de l’Indostan, entre autres le territoire du rajah de Gohut. Dès le mois d’octobre, ce dernier fit offrir aux Anglais de se reconnaître leur tributaire ; il céda par un traité alors conclu toutes les terres en la possession d’Ambajee, situées au nord de Gwalior, y compris la forteresse de ce nom. Le gouvernement anglais s’engageait de son côté à lui conserver la souveraineté du reste du territoire qui avait été sous sa domination, à l’exception de celui du rajah, garanti par une stipulation du même genre. Un détachement, sous le lieutenant-colonel White, fut chargé d’aller prendre immédiatement possession de Gwalior ; le commandant refusa de livrer la place. Les Anglais s’en emparèrent, et se mirent en devoir de bloquer le fort. Un renfort mit le colonel à même d’ouvrir les tranchées ; il établit des batteries de brèche ; mais la garnison se rendit avant qu’elles n’eussent ouvert leur feu. Calpee sur