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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/320

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cun obstacle de la part de la garnison de ces forts. Cependant il n’exécuta son mouvement qu’avec beaucoup de lenteur, les difficultés naturelles du terrain se trouvant alors fort augmentées par la pluie et la neige. Au commencement de février, il atteignit Tulsoora, point situé à l’extrémité de la chaîne des monts Maloun, et qui devait être le terme de son mouvement. Il réduisit presque immédiatement le fort de Butungurh, au-delà des monts Maloun, entre ces montagnes et Belaspoor. Les forts de Bungurh exigèrent un peu plus temps. Pendant ce temps, le général Ochterlony faisait ses efforts pour réduire le rajah de Belaspoor ; et celui-ci, craignant de voir ses États conquis, sa capitale dans des mains ennemies, ne tarda pas à faire sa soumission. Cette campagne ajouta beaucoup à la réputation de courage et d’habileté d’Umur-Singh. Avec tout au plus 2,000 hommes sous ses ordres, il sut tenir tête au général anglais qui n’en avait pas moins de 7,000. Plus d’une fois il déjoua ses combinaisons, l’empêcha de rien effectuer de décisif, le tint constamment en haleine. Le succès de la campagne demeura indécis.

Le major-général J. S. Wood était entré en campagne vers la fin de décembre à la tête de la division assemblée à Gouruckpoor. Il se proposa de laisser Bootwul à droite et d’attaquer Nyakot, poste qui couronne les hauteurs à l’ouest de la ville. Mais une palissade avait été construite à l’ouverture de