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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/361

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tounda et de Hurehurpoor. Le Goorkha consentit à cette condition, qui fut approuvée par la cour de Katmandoo. Il présenta alors à genoux, en plein durbar, en présence de tous les wackels, un exemplaire du traité au général Ochterlony. Cette solennité accomplie, le général envoya un officier de son état-major comme résident à Katmandoo. Lord Hastings reçut avec grande satisfaction la nouvelle de la conclusion de ce traité. Déjà la saison était avancée ; d’un autre côté, le manque d’approvisionnements ou la mauvaise qualité de ceux faits à la hâte n’aurait pas permis de continuer la campagne, et, en tout cas, on n’aurait pas été au-delà du point où l’on se trouvait. Ochterlony comptait clore ses opérations par la prise de Muckwanpoor. Les limites des possessions anglaises et de celles des Goorkhas furent aussitôt soigneusement déterminées par des piliers de maçonnerie, élevés de distance en distance ; il s’agissait de prévenir, dans l’avenir, du moins autant que possible, toute discussion entre les fonctionnaires du Népaul et les zemindars des Anglais. La partie de la plaine de Turae, à l’entour du territoire de Oude, fut pourtant abandonnée au nabob-visir en paiement d’un prêt d’argent considérable fait par lui pendant la guerre. Une autre petite partie de la Turae fut aussi cédée au rajah de Sickun pour assurer une ligne de communications. Un traité conclu avec ce rajah pendant la guerre, par le major Latter, lui garantissait ses États à lui et à sa famille ; mesure habile et pru-