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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/364

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ministre du céleste empire et des principaux officiers de la frontière, avait pour objet de demander promptement au gouvernement britannique compte de ses projets à l’égard du Népaul. On apprit en même temps la marche d’une armée chinoise sur Jigurchee. Or la paix était faite alors ; en sorte que les Goorkhas s’adressant au résident anglais lui demandèrent la conduite à tenir à l’égard de cette armée. Dans le cas où elle voudrait exiger d’eux une soumission plus complète, que devraient-ils faire ? Dans le cas ou la Chine voudrait tenter la conquête du Népaul, la cour de Katmandoo pouvait-elle compter dans sa résistance sur la coopération des Anglais ? Le gouvernement britannique éluda toute promesse de secours ; il craignit, qu’en raison de leur humeur belliqueuse, les Goorkhas ne les compromissent immédiatement vis-à-vis le céleste empire. Il se hâta, d’un autre côté, d’envoyer au général chinois une relation exacte de tout ce qui s’était passé entre les Anglais et le Népaul. Ce dernier se montra satisfait de cette réponse en tout ce qui regardait les Anglais ; il demanda pourtant à la cour de Katmandoo que quelque agent confidentiel lui fût envoyé, afin de s’éclairer encore mieux sur tout cela.

La première visite fut de pure cérémonie. Les wackels goorkhas étaient Dilbunjun Paude et Rhumbeer-Singh-Thapa. Après cette première visite, ils se rendirent de nouveau chez le ministre chinois, nomme Cheeoon-Chang. Celui-ci leur demanda :