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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/374

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gement de manière d’être ; il sentait qu’il en était redevable au gouverneur-général. Lord Hastings espéra encore que cette bonne disposition du nabob pourrait le porter à lui prêter son assistance s’il en avait besoin dans la guerre sur le point de s’engager. C’est dans ces circonstances que lord Hastings commença son voyage aux provinces supérieures ; mais il fut bientôt informé de la mort du nabob, arrivée le 11 juillet 1814. Son fils aîné, Gazee-ud-Deen-Hydur le remplaça sur le musnud. Le nouveau visir, en montant sur le trône, pour prix du secours qui lui fut prêté en cette circonstance par le résident anglais, consentit à l’établissement du plan de réforme. Ces événements manifestaient l’influence de ce dernier d’une façon bien évidente. Cette influence devait pourtant grandir encore, car la plupart des emplois les mieux rétribués du nouveau système furent donnés à ses agents, à ses créatures. L’extrême timidité le manque absolu d’intelligence et d’énergie du nouveau visir, ne pouvaient manquer d’y ajouter de jour en jour. D’abord, il est vrai, il voulut s’en plaindre, en appeler du résident au gouverneur-général, mais le major Ballie parvint bientôt à lui faire changer de disposition. Il lui montra l’état de dégradation où avaient vécu ses prédécesseurs comme le résultat de leurs querelles avec le résident anglais : le nabob, effrayé, retira sa plainte.

Espérant se concilier par là la faveur du gouverneur-général, le nabob sur les premières ouver-