Aller au contenu

Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/56

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ils promettaient enfin d’accréditer des ministres auprès des gouvernements contractants. Dowlut-Row-Scindiah cédait aux Anglais, en souveraineté perpétuelle, 1° tous ses forts, territoire et droits sur le Doab, c’est-à-dire sur le pays au nord de l’Indostan, situé entre le Gange et la Jumna ; 2° tout ce qu’il possédait au nord des États des rajahs de Jaypoor et de Joodpoor et du rajah de Gohut ; 3° le fort et le territoire de Baroah, dans la province de Guzerate, ainsi que le fort et le territoire de Ahmednaghur dans le Deccan ; 4° tous les territoires que Scindiah possédait avant la guerre au midi des monts Adjuntee dans le Deccan, compris le fort et le district de Janalpore, la ville et le district de Gaundapore, et toutes les autres terres entre cette chaîne de montagnes et la Godavery. Il renonçait à tout pouvoir sur Shah-Alaum, à toute intervention, pour l’avenir, dans les affaires de ce monarque. De même que le rajah de Berar, il s’engageait encore à n’accueillir à son service aucun Français, ni même aucun Européen, sans la permission du gouvernement. Les négociateurs anglais mettaient alors la plus grande importance à ce dernier point.

D’un autre côté, les Anglais s’engageaient 1° à restituer à Scindiah le fort de Asseerghur et la cité de Boorhampoor dans le Deccan ; les forts de Dohuh et de Powanghur, avec les territoires appartenant à ces forts dans le Guzerate ; 2° à laisser à Scindiah la faculté de retenir la possession de certaines