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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/61

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public dans le même laps de temps, au moment même du renouvellement de la guerre avec la France, et pendant le sanglant conflit dont l’Inde vient d’être le théâtre ; nous l’avons vu plus florissant qu’il ne l’avait été aux époques les plus heureuses de la paix.

« Il est encore d’autres points sur lesquels nous voulons nous arrêter. Nous ne pouvons nous refuser le plaisir de rappeler avec orgueil et reconnaissance combien la clémence et l’humanité inhérentes au caractère national ont été mises en évidence par la stricte discipline de nos troupes, qui, pendant leur marche à travers des pays ennemis, ont été partout reçues et regardées comme des bienfaiteurs et des libérateurs. Nous ne pouvons non plus passer sous silence l’émotion et l’enthousiasme avec lequel nous avons vu le vénérable représentant de la maison de Timour délivré de l’oppression d’une faction française, et placé sous la protection du gouvernement britannique. Le tribut de notre reconnaissance est dû à la conduite de ces armées dont les exploits ont agrandi la renommée du nom anglais dans l’Inde. Nous avons admiré dans notre héroïque commandant en chef la plus rare union du zèle et de l’intrépidité, joints à une grande habileté, à une remarquable humanité. Dans une autre partie de l’Inde, l’honorable major-général Wellesley a noblement rivalisé avec cet illustre modèle. Les mémorables journées de Delhi et de Laswaree, celles d’Assye et d’Argaum,