Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/152

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tion sérieuse de sa part à cet arrangement ne paraissait donc à redouter. Cependant, on ne pouvait pas prévoir exactement l’effet que produirait sur une cour mahratte une demande de cession à perpétuité. Le marquis de Hastings résolut, en conséquence, de conserver l’attitude qui lui avait donné jusque là tant d’avantage dans ses négociations, jusqu’à ce qu’il eût vu l’effet produit par ces demandes. Il soumit donc ses propositions au durbar de Gwalior, avant de s’éloigner des bords du Scind.

Le durbar se montra tout d’abord parfaitement disposé à accepter ces propositions. Cela décida le marquis de Hastings à donner suite à ses nouvelles mesures militaires sans atteindre la fin de la négociation. Le 13 février, commença la marche rétrograde des troupes composant la division du centre. Les Européens retournèrent en majeure partie au cantonnement de Cawpoor ; l’infanterie indigène se répartit le long de la frontière du Bundelcund et d’Etawa, de manière à pouvoir être immédiatement réunie dans le cas où les dispositions de Scindiah seraient de nature à donner quelques inquiétudes. Une brigade de trois forts bataillons d’infanterie, avec un régiment de cavalerie indigène et de la grosse artillerie, sous le commandement du major-général Watson, alla renforcer la division du major-général Marshall ; cette division devait être employée à la réduction de Sangur, comme nous le raconterons plus tard. La division du major-général Donkins, c’est-à-dire la division