luait à un degré beaucoup trop bas, puisqu’il ne la supposait que de 92 à 94° F. Après lui est venu Martine qui l’a appréciée dans ses justes limites, en l’élevant jusqu’à 98°F. Aujourd’hui, on admet qu’elle varie entre 36°,50 et 37°C ; ce qui fait 29°,20 à 29°,6 R., et 97°,7 à 98°,6 F. Il est vrai qu’elle est sujette à de nombreuses variations ; mais dans le moment, nous ne considérons que la température normale de l’homme adulte.
Les autres mammifères n’ont pas tous une température identique à celle de l’homme. Chez quelques-uns, elle est supérieure, et chez d’autres, au contraire, elle est inférieure. Voici les chiffres que nous avons obtenus sur différents animaux, en introduisant le thermomètre, soit dans le rectum, soit dans la bouche. Chez le cheval, elle est de 37° 3/5 ; chez divers chiens, nous l’avons vue s’élever à 39°, 39° 2/10, 39° 3/5 et 39° 4/5.
Toutes les expériences ont été faites sur des sujets complètement formés ; c’est-à-dire âgés de 4 à 5 ans. Il est évident que si l’on plongeait le thermomètre dans le sang de ces animaux, la température serait supérieure. Quant à celle des lapins, elle varie entre 39 et 40°.
Il est important d’être bien fixé sur ces diverses températures, afin de mieux saisir les différences qui peuvent survenir dans les cas pathogéniques.
b. Température des animaux à sang froid. — Parmi les animaux à sang froid, nous trouvons de grandes différences. Nous n’avons plus ici une température invariable, et si elle est supérieure à celle du milieu ambiant, ce n’est que de quelques degrés.
Les insectes doivent être cités au premier rang. D’après Martine, un thermomètre, placé au milieu d’un essaim d’a-