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LA LYRE D’AUGUSTA HOLMÈS

influence fut pernicieuse, votre exemple honteux, vous n’honorez ni les littérateurs, ni la musique, comment oseriez-vous frayer avec nos loyaux défenseurs d’idéal et de beautés[1] ?

En résumé l’écrivain semble incapable de se doubler d’un véritable musicien ; chez le musicien on trouve presque toujours une surabondance de facultés, développées, sans doute, par la musique et qui se déversent sur la littérature, prose, vers, philosophie, critique.



  1. Pauvre Rousseau ! écrit Berlioz dans ses Mémoires, qui attachait autant d’importance à sa partition du Devin du Village qu’aux chefs-d’œuvre d’éloquence qui ont immortalisé son nom, lui qui croyait fermement avoir écrasé Rameau tout entier, voire le trio des Parques avec les petites chansons, les petits flons-flons, les petits rondeaux, les petits solos, les petites bergeries, les petites drôleries de toute espèce dont se compose son petit intermède !