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Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/133

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Assise, toujours maigre,
Au marbre du festin ?

L’oreille n’a aucune raison de préférer telle disposition à telle autre ; écrite sous la première, la seconde ou la troisième forme, la pièce n’est ni meilleure, ni pire ; elle reste, rythmiquement parlant, un non-sens, parce que ni sous une forme ni sous une autre il n’y existe de cadence musicale spontanément perceptible.

La poésie contemporaine fourmille de « vers libres » de ce genre ; on ne peut vraiment excuser de pareilles fantaisies.

Comment donc distribuer les césures pour que l’oreille soit satisfaite ?

Idéalement, le vers, on l’a remarqué, est, comme la danse, le mieux rythmé possible lorsqu’il y a égalisé entre toutes les mesures. Ce n’est là qu’une des con-