Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/134

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séquences d’un principe universel : la loi de moindre effort. Toutefois si de la théorie nous descendons à la pratique, aussitôt nous nous reconnaissons incapables de soutenir longtemps de telles coupes sans tomber en une désolante monotonie. Nous désirons de l’unité mais aussi de la variété. Pour tâcher de concilier ces tendances notre métrique n’a que deux ressources : les coupes ternaires et les mètres impairs.

Mais certains esprits déclarent le remède pire que le mal ?

Je conviens certes que mon oreille s’est sentie assez désagréablement surprise la première fois que j’ai lu Verlaine. Cependant il n’en est plus de même aujourd’hui. Prenons garde qu’il n’y ait dans cette antipathie une part de routine considérable ! N’oublions pas que l’ouïe, sans être, je le répète, capable de