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Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/28

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III

Villon fut un des premiers à pressentir la valeur musicale du vers français. On connaît ses strophes sur deux rimes :

Mes jours s’en sont allez errans
Où sont les gracieux gallans
Que je suivoye au temps jadis
Si bien chantans, si bien parlans
Si plaisants en faitz et en dictz ? etc…

La strophe de cinq vers réussit dans ce même temps à Pelletier du Mans :

Alors que la vermeille aurore
Le bord de notre ciel colore,
L’alouette, en ce même point,
De sa gentille voes honore
La faeble lumière qui poinct.