Cette page a été validée par deux contributeurs.
Cimetière du Père-Lachaise,
le 2 avril 1910.
J’apporte à Jean Moréas l’adieu des compagnons de sa jeunesse. Je l’ai connu il y a plus d’un quart de siècle. Nous avons passé côte à côte plusieurs années au Quartier Latin, et depuis, que de fois ne suis-je pas venu, par de beaux après-midi, le retrouver dans le jardin du Luxembourg et causer avec lui de littérature, comme nous avons fait encore ces jours derniers, paisiblement, affec-