Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/100

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par cet arrangement de fête, il défila toutes les strophes de la chanson traditionnelle. Puis il se leva, vint à elles, leur serra la main et leur offrit à chacune un paquet soigneusement ficelé. C’était pour Colette une anthologie des poètes allemands, et pour Madame Baudoche, un panier à ouvrage.

– Et maintenant, dit-il, je voudrais que nous goûtassions…

– On peut dire « goûtions »… rectifia Colette.

– … goûtions ensemble ce beau gâteau qui est une spécialité de mon pays.

Il leur montrait un gâteau-arbre, une sorte de tronc conique, creux dans le milieu et rugueux d’une écorce en sucre glacé.