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Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/138

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trant aux dames Baudoche. Mes parents ne m’ont jamais pardonné mon mariage avec lui. Eh bien ! croiriez-vous qu’il vient d’aller leur demander de l’argent ? Faut-il être assez Prussien pour manquer ainsi de cœur !

À cette minute, le petit garçon de sept ans, qui se tenait cramponné, en pleurant aux jupes de sa mère, la saisit par les mains et la figure suppliante tournée vers elle, lui cria :

– N’est-ce pas, maman, que je ne suis pas un Prussien ?

Et ce fut une belle chose, alors, de voir le professeur, excité par cette tragi-comédie, prendre à partie en allemand son compatriote vaincu par le Salvator, et lui crier, sous la table, qu’il devait écouter sa