Aller au contenu

Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/203

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pas. À Gorze, l’église, les tilleuls, les maisons et les gens sont d’autrefois, bien à la française. Oui, les maisons, comme, les gens, ont des visages reposés, clairs, d’une honnêteté limpide. Madame Baudoche perçoit le charme épars de cette ville où flottent ses souvenirs, mais il n’y a que M. Asmus pour remarquer et nommer par leurs noms des choses si familières à tous. Voilà-t-il pas qu’au milieu de la ville, sous le soleil de midi, devant une bonne petite maison ancienne, toute spirituelle, où des mascarons au-dessus de chaque fenêtre représentent des femmes coiffées à la mode du dix-huitième siècle, il commence une sorte de conférence :

— Ces femmes en fanchon, dit-il, toutes prêtes pour la conversation dans le