Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/23

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d’énormes caravansérails et des villas bourgeoises, encombrées de sculptures économiques et tapageuses. En voici aux façades boisées et bariolées à l’alsacienne, que flanquent des tourelles trop pointues pour qu’on y pénètre. En voilà de tendance Louis XVI, mais bâties en pierre rouge, ornées de vases en fonte et couronnées de mansardes en fer-blanc. Ici du gothique d’Augsbourg, là quelques échantillons de ce roman qui semble toujours exciter mystérieusement la sensibilité prussienne. Enfin mille lutins, elfes et gnomes, courbés sous d’invisibles fardeaux.

Je ne ressens aucune émotion de force devant ces façades à pierres non équarries, qui ne sont qu’un mince placage sur briques. Et je n’éprouve pas davantage un