Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/242

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partement qui avait pris du professeur quelque chose de sonore et de plein, paraît aujourd’hui plus humble, en pénitence et veuf. Elle songe comme, avec passion, à la clarté de la lampe, le soir, le jeune homme l’a, une seconde, tenue dans ses bras, et comme, le matin, avec loyauté, il lui a dit son désir qu’elle devînt pour la vie sa femme. Mais là, quelque chose l’embarrasse, un obstacle sensible à sa raison.

Elle voit son roman dominé, tout comme un amour de tragédie, par la politique. Et au lieu de se demander bonnement, simplement : « Serai-je heureuse avec Frédéric ? » il faut que cette petite logeuse du quai Félix-Maréchal, tout en découpant la gaze et le papier, recherche