Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/65

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Pourtant ce n’était là qu’une note isolée au milieu des sensations agréables que M. Asmus recevait de toutes parts.

Des détails matériels qui ne disent rien aux indigènes l’étonnaient et l’enchantaient. Ainsi le premier feu de bois qu’à la fin de septembre il alluma dans sa cheminée. Pour ce Prussien qui n’a jamais vu que des poêles, c’est une nouveauté et un plaisir de corriger les copies de ses élèves, assis dans un commode fauteuil Empire, tandis qu’une douce flambée anime et fait briller les meubles bien frottés. Assurément, s’il jouit de la bonne aération de sa chambre, ce n’est pas qu’il en soit déjà à mépriser la sauvage coutume de ses compatriotes qui, dépourvus de draps et de couvertures, transpirent depuis des géné-