Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/66

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rations sous le même édredon immense. Et de même, s’il se plaît à promener son regard dans un logement où les murs n’offrent pas des assiettes en carton décorées d’hirondelles, où la cheminée ne s’enorgueillit pas d’hommes illustres en plâtre badigeonnés de bronze, où même fait défaut le fameux bouquet Mackart, composé de grandes gerbes qu’affectionne la poussière, ce n’est point qu’il se rende compte de l’absurdité de ses compatriotes, qui ont la manie de tout couvrir d’une camelote de bazar où l’œil ne s’accroche à rien. Mais à son insu, dans ce garni messin, il subit l’agrément d’une certaine supériorité d’hygiène et de goût. Et à vrai dire, il n’y fallait pas voir une réussite de l’excellente Madame Baudoche, mais