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le jardin de bérénice
une lettre adressée à cette dernière et ainsi conçue : « Venez me parler à Nîmes, j’ai une grave nouvelle à vous communiquer qui intéresse votre amie. » La lettre était signée d’un aimable homme, plus âgé que M. de Transe, mais de qui celui-ci avait souvent parlé avec amitié à Bérénice.
Au milieu des pires agitations, elle ne put dormir de la nuit. Dès le premier train, le cœur et le visage défaits, elle partait pour Nîmes. « Oh ! ma pauvre petite, » lui dit celui qu’elle interrogeait avec anxiété, « ce n’est pas vous que j’aurais voulu voir, mais Dieu ne permet pas que le coup vous soit atténué. » — « François est mort ! » s’écria-t-elle.