enthousiaste. Ils s’aimaient comme autant de frères. En termes que sa modération fait d’autant plus émouvants, l’un des survivants, Eugène Marsan, me disait hier : « Jamais groupe plus uni ne s’est peut-être rencontré… Nous nous plaisions tant… » Et voici que sur ces trente compagnons d’apprentissage, quatorze sont morts pour la France et deux disparus. Je vais les nommer sèchement. C’est par respect. Conviendrait-il de les définir en trois mots ?
Morts pour la France : Lionel des Rieux, Pierre Gilbert, Jean-Marc Bernard, Marcel Drouet, Robert de Fréville (qui signait Robert Cernay), Deschars (qui signait Germain Belmont), Charles Benoit, Maurice Louthard, Joseph de Bonne, Prosper-Henri Devos, Raoul Monier, le commandant de Mougins Roquefort (qui signait Jean d’Aulon), A. de la Barre de Nanteuil, Gustave Valmont.
Disparus : André du Fresnois et Henri Cellerier.
Les lettrés ont reconnu au passage, dans ce