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BERTHA ET ROSETTE

D’un effort commun, les deux hommes sont parvenus à se dégager et à se mettre debout. Deux détonations éclatent en même temps, une de chaque côté, les balles sifflent à leurs oreilles.

Instinctivement, les deux hommes se sont jetés à plat ventre, paquets boueux dans un amas de boue. Ils ne sont plus visibles. Et le silence se fait, lugubre, coupé seulement de quelques plaintes.

Les deux hommes étendus côte à côte, se consultent.

— Es-tu touché ?

— Non.

— Ni moi non plus. Qu’est-ce qu’on va faire ?

— Ça c’est une question. On n’est pas pour rester ici à tremper dans la boue et à geler comme des « guertons ».

Et voilà nos deux hommes rampant à plat ventre comme des lézards. Ils se traînent sur