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Page:Barré - L'emprise vol 1, Bertha et Rosette, 1929.djvu/211

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BERTHA ET ROSETTE

trat soit bon, il faut que la mariée embrasse le notaire ou quelqu’un de son choix.

Sans hésitation, les deux futures s’approchèrent du notaire qui avec son tact habituel, s’incline montrant les futurs et disant à l’aînée : Bertha, je cède mon droit à Gustin et aime-le bien.

Et a la gentille Monique :

— Ton Petit Boileau embrasse bien mieux que moi, et donne lui bien tout ton cœur, il n’a que toi à aimer.

Il va sans dire que les quatre futurs acceptèrent la substitution, sans se faire prier.

Le matin du mariage est arrivé ; d’un peu partout arrivent les invités des noces, parents et voisins, et ils sont nombreux. Puis à l’heure convenue, le cortège se met en marche : la mariée accompagnée de son père ; le mari accompagné du sien.

Au retour, les jeunes époux prennent place ensemble dans leur voiture, tandis que les invités suivent. Les papas sont loin en