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Page:Barré - L'emprise vol 1, Bertha et Rosette, 1929.djvu/43

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BERTHA ET ROSETTE

— C’est cette maudite boisson ! Si je ne m’étais pas soûlé, je ne me serais pas laissé prendre. C’est fini. Jamais plus je ne boirai.

— Mon enfant, reprenait le prêtre, pour ne pas te soûler, il faudrait que tu ne touches plus jamais aux liqueurs enivrantes.

— Eh bien, c’est promis ! Jamais je ne boirai une goutte de boisson. Tu m’entends, Bertha, cette promesse que bien des fois tu m’as demandée, je te la fais avant de partir.

— Oh ! merci ! En retour, je te promets que je ne danserai plus jusqu’à ton retour. J’aime la danse comme toi le gin. Pour ton retour sain et sauf, je promets au bon Dieu de ne plus danser.

Engagements spontanés de part et d’autre, qui pourtant devaient être un jour bien difficiles à tenir.