à moi. Vous ne pouvez me refuser si vous m’aimez un peu. »
C’est aussi juste à ce moment, une phrase de son père qui répond à un voisin avec qui il converse : « Qui a trompé fille, trompera femme… Il devait s’attendre à être trompé… »
C’est un éclair pour elle. Son père si droit a jugé ainsi :
Pierre Buloz est trompé par sa femme. Il devait s’y attendre, dit le père, elle le trompait fille. « Qui a trompé fille, trompera femme. » Ces mots résonnent encore à son oreille. Et elle, Bertha, elle va tromper. C’est sans importance une danse, mais dans les choses du cœur, sait-on ce qui a de l’importance ?
Et l’Américain a dit :
« Si vous m’aimez un peu.. ? » A-t-elle le droit de l’aimer même un peu ?
D’un mouvement un peu brusque, elle se dégage :
— Oh ! laissez moi, vous me faites mal.