Page:Barré - L'emprise vol 2, Conscience de croyants, 1930.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
106
conscience de croyants

c’est que j’en suis débarrassé et quitte pour la peur.

— Mais elle, que va-t-elle faire ?

— Ça je m’en fiche, qu’elle se débrouille comme elle pourra ; j’ai une autre poulette ici, pas loin.

— Tu fais une spécialité de gaspiller les jeunes filles.

— Moi ou un autre, faut que ça vienne là. Rien qu’à voir leur costume et leur déguindé (maintien) je peux te dire à quelle coche elles sont rendues. Ainsi regarde celle qui passe là, elle est mûre. Quand une fille ou femme en est rendue au point de se peinturer en deux ou trois couleurs, à se tortiller comme un serpent, et à se montrer à demi nue, on en fait ce qu’on veut.

— Faudra que tu vois la mienne et que tu me dises si elle est mûre. Où loges-tu maintenant.

— J’ai ma chambre au mois sur la rue St-André et je prends mes repas un peu partout.