terres nous les avons bâties, défrichées ; elles sont bien à nous, tout comme votre maison, tout comme les usines des capitalistes qui nous inondent. Si on a besoin de nos terres pour faire plus d’argent qu’on nous les achète et qu’on nous les paye ; au lieu de cela, on détruit nos biens, tout comme si je mettais le feu à votre maison ou si je faisais sauter les usines du barrage à la dynamite.
— Pas trop vite, mon cher Jos ; il y a des lois, des commandements qui défendent de prendre le bien d’autrui.
— Les commandements et les lois sont-ils faits seulement que pour les pauvres ? Les riches ont-ils la permission de nous détruire ?
— Vous avez le droit de poursuivre la compagnie.
— Belle affaire, poursuivre ; elle est capable de nous ruiner cent fois et de ne jamais nous payer.
— Mais non, mon cher Jos, il y a des lois au pays et ces gens-là doivent les respecter ; faites les arrêter.